lundi 13 avril 2009

Nadrin, sa villa gallo-romaine, dossier pédagogique


Villa gallo-romaine de Nadrin, dossier pédagogique à l'attention des enfants du cycle primaire supérieur et du cycle secondaire inférieur.

Marc Caprasse, administrateur du Cercle d’Histoire et d’Archéologie SEGNIA
Remarque : ce dossier est disponible sur simple demande auprès du cercle Segnia.
l'iconographie manque (trop lourd pour ce blog) et les légendes y relatives sont en italique

Objectifs pédagogiques : conscientiser l’enfant à son patrimoine direct et mise en place d’éléments historiques tels que chronologiques, événementiels ou anecdotiques.
Qu’est-ce que l’histoire ? Récit des faits, des événements passés, relatifs à la vie de l’humanité, d’une société, d’une personne, etc.
Qu’est-ce que l’archéologie ? Mise en garde de l’interprétation et de la reconstitution archéologique ! (cf. lexique)


Situation géographique

1.1. Europe - Belgique – Ardennes – Luxembourg - Nadrin (p. 2)
1.2. Carte de l’extension maximale de l’Empire romain et Belgique romaine (p. 3)

Ligne du temps

2.1. Généralités historiques relatives à la région de Houffalize (p. 3)
2.2. La conquête romaine en Ardenne (pp. 3 à 4)
2.3. Situation des voies romaines et leur importance pour le développement de nos contrées (Reims – Cologne et autres ?) (pp. 5 à 6)

De l’archéologie et de l’architecture

3.1 Découverte du site de la villa de Nadrin (p. 7)
3.2. Plan de la villa (p.7)
3.3. Description de l’implantation de la villa (+ la source d’eau) (p. 8)
3.4. Description des différentes pièces du bâtiment (pp. 8 à 13)
3.5. Hypocauste (pp. 13 à 15)
3.6. Trouvailles sur le site et anecdotes (p. 16)
3.7. Réemploi des mœllons de pierre pour de nouvelles constructions (pp. 16à 17)

Lexique (pp. 18 à 20)

Orientation bibliographique sommaire (p. 20)

Aperçu de reconstitution et d’interprétation du milieu celtique et romain ; illustrations issues du site Internet de l’archéosite d’Aubechie-Bliquy. (pp. 21 à 23)

Quiz (pp. 24 à 26)




Situation géographique.
1.1. Europe - Belgique – Ardennes – Luxembourg - Nadrin

Carte tirée du site du syndicat d’initiative de Nadrin
Cartes : extension maximale de l’Empire Romain et notre Belgique Romaine ou Chevelue ainsi que les grandes voies romaines
2. Ligne du temps.

Nos régions réputées impénétrables, devaient connaître très peu d’implantation romaine ou gallo-romaine. Du moins le pensait-on ! Le ministère de l’intérieur entreprend des fouilles dès 1834 et 1835. Un conducteur des mines, Monsieur Quoilin, s’est vu confier les premières prospections archéologiques officielles sur le site de la villa de Sommerain. Pourtant, il faut attendre un siècle pour que des sondages et des recherches archéologiques s’opèrent de manière plus récurrente. L’impulsion fut initiée par le cercle d’histoire et d’archéologie SEGNIA dans les années 1950. Graduellement, une collaboration efficace se développe entre les chercheurs locaux, des amateurs passionnés, le service national des fouilles et des universités (Louvain, ULg, ULB). Bref, la carte archéologique des différentes périodes de l’histoire se colorie et les chercheurs se rendent compte que nos contrées ne manquent certainement pas d’intérêts du point de vue historique !

2.1. Les objets du paléolithique et du mésolithique sont très rares.
Il nous faut attendre le néolithique pour étayer le nombre des trouvailles qui demeurent exceptionnelles.
Les premiers agriculteurs nous ont laissé des artefacts tels que haches polies, pointes de flèches, grattoirs, racloirs, etc. Ceux-ci sont en silex ou en roche dure. Divers mégalithes sont disséminés sur un large territoire autour de Nadrin. Les dolmens et menhirs de Wéris sont les exemples les plus connus.
A présent s’impose une remarque. Uderzo et Gosciny ont commis une erreur en représentant Obélix comme tailleur de menhirs, il s’agit d’un anachronisme !

Les âges des métaux sont beaucoup mieux représentés. Les Celtes sont arrivés chez nous au courant du premier âge du fer (Hallstatt). Les archéologues ont découvert des tertres à inhumation ou à incinération isolés ou rassemblés en nécropole. Les offrandes au défunt sont constituées de différentes céramiques (vase) ou de pièces métalliques. Celles-ci sont en bronze (parure féminine, fibule), en fer (pointe de lance, hache, coutelas) ou en or (boucles d’oreilles de Wibrin).
Aucun site d’habitat n’a été découvert dans notre région. Par contre, plusieurs fortifications nous sont connues. Le choix des sites fortifiés ou oppida(um, sg.) témoigne d’une parfaite connaissance du relief et de ses potentialités stratégiques. La superficie de ces forteresses est vaste puisqu’elle varie de 1,5 à 13 hectares ; elle devait permettre d’héberger de manière permanente une population déjà importante avec ses troupeaux et son nécessaire pour la vie de tous les jours. Le Cheslé de Samrée-Bérismenil, les Blancs Bois de Tavigny-Alhoumont en sont des exemples.

2.2. La conquête romaine nous est mieux connue en raison de notre plongée dans l’histoire, celle déterminée par l’écrit et plus particulièrement l’œuvre de César, son De la Guerre des Gaules. Cet envahisseur nous a laissé des trésors d’informations relatives aux noms des peuples celtes de la Gaule, aux noms des fleuves, des villes, aux dieux, etc. De tradition orale les celtes ne peuvent nous renseigner aussi bien que les récits d’un Jules César nonobstant le fait que ces textes ont un but clairement défini de propagande politique.

La Guerre des Gaules répertorie les différents peuples que César a combattus. Ceux qui nous intéressent font partie de la Belgique Chevelue et plus particulièrement les Sègnes que César situe sur l’Ourthe orientale, donc chez nous (Livre VI, 32, 1). (Vous aurez vite compris l’origine du nom du cercle d’histoire et d’archéologie SEGNIA.)

Vitorius Caupius, décurion. Inscription en latin. (1er siècle pcn.)

En 57 acn. César débute sa conquête qui s’achèvera en 51. Vous connaissez tous l’expression : de tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. Celle-ci est issue de l’œuvre de César. Un chef belge, en l’occurrence Eburon, du nom d’Ambiorix, a occasionné bon nombre de difficultés aux légions romaines. Mais celles-ci furent tout de même victorieuses en 51 acn. César s’est longuement attardé dans ses commentaires sur une bataille où Vercingétorix fut battu après le siège de l’oppidum d’Alésia (-52) et la défaite de la coalition gauloise. Notre région s’est ensuite lentement romanisée par l’intermédiaire des commerçants et / ou des vétérans des légions qui s’y installent et surtout par la construction des voies romaines.


2.3. La société traditionnelle celte s’assimile donc très lentement à la civilisation romaine. La première trace tangible de cette romanisation est la construction d’une des grandes voies de l’Empire, celle reliant Reims à Cologne. D’une valeur stratégique de second plan, sa valeur économique était d’une plus grande importance. Elle traversait la fameuse forêt ardennaise que les empereurs romains ont toujours considérée comme un fief propre et une réserve de bois et de chasse non négligeable. Les tronçons rectilignes, tant au départ de Reims que de Cologne, prouvent son importance ; le tracé ardennais, étonnement sinueux et flou semble révéler plutôt une piste qu’une grande voie de communication remontant à la période de son aménagement. Ce n’est que vers le milieu du 1er siècle pcn. que la vie s’anime le long de son parcours ; c’est la période durant laquelle Rome songe à l’organisation du territoire traversé par la chaussée, une organisation qui vise en premier lieu l’exploitation systématique des ressources naturelles de la région, ressources agricoles, forestières et minières (Curia Arduennae attestée par une inscription d’Amberloup ou la Curia Ollodag qui consacre un portique au dieu Intarabus dans le sanctuaire de Foy-les-Bastogne). Un fanum est implanté à Tavigny et il aurait non seulement joué un rôle de centre religieux mais également de centre administratif.
Les nombreuses villas, disséminées dans la région, leur implantation caractéristique, leur plan presque standardisé ainsi que leur chronologie semblent révéler un aménagement territorial selon un plan préconçu, c’est-à-dire décidé à l’avance.

Vue actuelle d’une voie romaine (sup.gauche)
Les différentes structures formant une voie romaine (droite)
Terrassement avant l’aménagement d’une voie romaine (inf.gauche)


3. De l’archéologie et de l’architecture


3.1. Découverte du site de la villa de Nadrin.
« Comment avez-vous su que cet endroit recélait les ruines d’un site historique qui, en l’occurrence, était une villa romaine ? » Voici la première question posée par les visiteurs. Lors de la construction d’une maison toute proche, les terrassiers découvrent des morceaux de tuiles et des carreaux de dallage ancien. Aucune couverture de toit n’est réalisée en tuile dans la proche région. Intrigués, des archéologues amateurs posent des questions dans le voisinage. Un hangar agricole contient dans ses murs de soutènement des tuiles, des fragments de terre cuite et de magnifiques mœllons parfaitement équarris. Pourquoi avoir utilisé de tels moellons pour la construction d’un simple hangar alors qu’ils auraient été du plus bel effet pour une habitation ? Plusieurs autres maisons révèlent d’autres pierres parfaitement taillées en forme de carrés, de losanges et de claveaux. Ces pièces sont plutôt destinées à la réalisation d’arcs décoratifs et de voûtes. Que font-ils donc dans de simples murs ? Plusieurs personnes âgées de Nadrin révèlent aux archéologues qu’au lieu-dit « les jardins », on trouvait beaucoup de bonnes pierres ainsi que des tessons de poterie. Tous ces indices ont amené les archéologues à pratiquer des tranchées d’exploration sur le site. L’aire d’implantation de la villa fut donc déterminée et des fouilles programmées.


3.2. Plan


Schéma de l’évolution de la villa de Nadrin, d’après M. Meunier, Cercle SEGNIA


3.3. Le bâtiment est implanté sur une pente douce, non loin du sommet de la crête. Il est ainsi protégé des vents dominants et donc diminue les rudesses de l’hiver. Ce type d’implantation est caractéristique des autres villas de la région.
Une source est située à 100 mètres au nord est, un peu en contrebas. L’approvisionnement en eau n’était donc pas un problème.

Vue générale du site de fouille pendant le dégagement opéré par le cercle SEGNIA. Notez les directions des tranchées ainsi que l’hypocauste en avant plan central.

3.4. De type galerie-façade, la villa se développe sur une longueur de 29,60 m X 25 m et est composée d’un corridor au sol bétonné flanqué de deux salles légèrement débordantes ; la salle occidentale présente un sol également bétonné au même niveau que celui de la galerie (A). Alors que tous les murs sont construits en schiste gréseux de provenance locale, la façade présente comme particularité un parement en petits moellons de grès sableux de couleur brun jaune, disposés en réticulé, offrant un décor polychrome. Ce mur semble dater d’une seconde phase de construction ; il est percé d’une porte, ce qui laisse supposer une façade partiellement fermée. Une grande salle de près de 18 x 11 m constitue le noyau du complexe. Celle- ci est appelée atrium. Tout autour sont aménagées par la suite diverses chambres et autres structures dont la plus importante est l’ensemble appliqué à l’ouest et dont la technique de construction est très soignée. Le décor peint témoigne de la fonction importante qu’il représente pour tout le domaine. Il comprend une première salle (B) avec un foyer (M), suivie d’une seconde chauffée par hypocauste (cf. point 3.4.) ; un corridor (D) sépare ces premières et donne accès à une troisième (E), planchéiée, sous laquelle une cave (3,8 x 3,9m environ) a été creusée et son accès est constitué par des marches (H) en bois (calcinées). Celle-ci présente quelques particularités : deux niches à provisions ( ?) les drains à la base des murs (sauf côté accès) et en diagonale sont de simples rigoles couvertes d’ardoises épaisses. Les eaux recueillies s’évacuent sous le mur dans l’angle N-E. L’écoulement s’y produit toujours.

Cave, le drain y est encore visible et parfaitement identifiable, soulignons aussi l’emplacement de poutraison dans l’angle supérieur droit.. Fouilles SEGNIA



Une quatrième pièce, salle de séjour (F), fait suite au nord. Son pavement est fait d’un béton rosâtre lissé et les parois portent encore les traces de fresques polychromes. Notons qu’une couche d’enduit cimenté protège le bas des murs, à l’extérieur, de toute humidité. Tant au fond de la cave qu’à l’extérieur, il faut souligner le soin apporté à l’assainissement du bâtiment (rigoles, drains (J et K), canalisations permettant l’évacuation de l’eau).

Drain circulant sous les pièces de la villa. Fouilles SEGNIA.


Le toit est composé d’une charpente de chêne sur laquelle repose une couverture de tuiles et/ou d’ardoises (cf. figure ci-dessus). Notons un aménagement : le praefurnium (G), qui est le foyer d’alimentation thermique de l’hypocauste.
Les autres parties de la villa ne sont pas identifiables. L’arasement du sol ne permet aux archéologues aucune interprétation quant aux destinations des autres ailes de la villa. Seules des hypothèses peuvent être émises. N’importe quelle ferme actuelle doit pouvoir offrir des espaces de rangements pour les outils et le matériel de transport, rentrer le bétail en hiver ou stoker les denrées cultivées et récoltées. Ce devait être l’affectation de cette partie de la villa.

Cette villa fut abandonnée (incendiée) vers le milieu du 3ème siècle pcn. (1ère invasion franque 256-269 et crise démographique – guerres civiles, invasions, épisode des Bagaudes, épidémies – diminution des transports terrestres et fluviaux (les voies romaines se dégradent) – succession d’empereurs nommés par les légions d’où instabilité de l’autorité centrale).
A : fin Ier. – début IIème. siècle pcn.
B à D : IIème. – première moitié du IIIème. siècle pcn.

3.5. Hypocauste
Le mode de chauffage le plus répandu était le chauffage par hypocauste qui n’est autre que le principe du chauffage central dont les radiateurs sont remplacés par d’autres matériaux. Le sol de cette salle est carrelé de dalles rectangulaires ; les pilets sont espacés de 65 cm et constitués de 14 briques cylindriques en terre cuite liées à l’argile. La suspensura comporte trois variétés de carreaux en terre cuite superposés. La dernière strate est un ciment réfractaire qui constitue le revêtement du sol de cette salle chauffée. Des tubuli en terre cuite, disposés verticalement dans l’épaisseur des murs fournissent un complément de chaleur. Ce sont des boisseaux parallélépipédiques, longs d’une vingtaine de centimètres, striés au peigne pour en faciliter l’adhérence au mortier et percés latéralement de petites ouvertures circulaires ou rectangulaires. Cet assemblage permet à l’air chaud (gaz ou fumée) de circuler dans les murs de manière horizontale et verticale. L’origine de cet air chaud est un feu allumé dans le praefurnium. Il circule entre les pilets puis s’introduit dans le mur par l’intermédiaire des tubuli qui diffusent la chaleur par les murs. Le feu du praefurnium atteignait sans doute les 300° celcius et il devait diffuser une température ambiante de 20 ° celcius dans la salle au-dessus de l’hypocauste.


Fouilles de la villa par le cercle SEGNIA, vue de l’hypocauste après dégagement des terres ; notez les bases des pilets qui sont les supports de la suspensura.


Fouilles de la villa par le cercle SEGNIA, vue de l’hypocauste après dégagement des terres et vue de l’entrée d’air chaud provenant du foyer d’alimentation avant dégagement.


Vue du foyer d’alimentation de l’hypocauste après dégagement.. Fouilles SEGNIA.

Restitution de l’hypocauste. Les pilets, la suspensura et les tubuli.
Dessin de Maurice Meunier, Cercle SEGNIA.


3.6. Lors des fouilles de la villa, plusieurs objets ont été mis au jour. Trois monnaies l’une de Nerva, la deuxième d’Hadrien et la dernière de Faustine II. Des débris de céramique ordinaire et sigillée, quatre sortes de clous, des fragments de meules à grains, des morceaux de verre à vitre, des débris de fioles, une belle fibule en bronze, des clefs, des gonds de porte, énormément de clous, une clochette en métal, etc., tous ces fragments racontent la vie des gens de l’époque et permettent de dater l’occupation des lieux.
Plusieurs trouvailles font resurgir l’existence de personnes et donnent une dimension émotionnelle. L’empreinte du doigt d’un adolescent est figée dans un carreau en terre cuite ; celle d’une plante de pied d’un enfant, des pas de chèvres, des ongles de porcs et de chiens prouvent qu’ils sont passés là, à un moment donné ! Plus particulièrement, dans le fond de la cave, les archéologues ont découvert des écailles d’huîtres. Et oui, les gallo-romains de Nadrin les consommaient aussi !
Notons un fait important relatif aux tessons de céramiques. Beaucoup sont de production locale mais certains sont des importations parfois lointaines. Soulignons que ces importations ont sans aucun doute fait l’objet de commerce (troc) et quelles ont transité par des itinéraires empruntant les voies romaines.
Des ustensiles de ménage font aussi partie des trouvailles. Des tessons de céramique proviennent de production locale mais certains sont importés. Pour preuve, l’exemple du fragment de bol en terre sigillée décorée provenant de l’atelier du potier Alpinius résidant à Trèves et datant de la première moitié du IIIème. siècle pcn.


Emplacement des escaliers de la cave où l’on distingue les traces de la combustion du bois des marches dont l’essence devait être du chêne. Fouilles SEGNIA.


3.7. Après l’abandon ou la destruction de la villa, vers +/- 250 pcn., celle-ci fut peut être de nouveau habitée, entièrement ou partiellement, par la population locale mais la richesse des anciens propriétaires n’existera plus et l’édifice se désagrégera au fil des années sans réparation conséquente. Il est probable mais hypothétique également que les autochtones ne construiront plus des bâtisses de cette qualité avant la fin du haut Moyen-Âge. Ils préfèreront des matériaux plus légers et conséquemment plus périssables. Après les réformes agricoles du haut Moyen-Âge, les hommes vivant à proximité de la villa n’hésiteront pas à utiliser les moellons des ruines afin de construire leur ferme beaucoup plus petite que celle du 3ème siècle. Les ruines feront office de carrière. La preuve en est qu’il n’est pas rare de trouver des pièces de meules dans les murs des vieilles batisses que nous connaissons encore aujourd’hui.
Les riches propriétaires ont-ils préféré s’établir dans une ville, mieux protégée, ou ont-ils été tués par des « barbares » ou des bandes de brigands qui sévirent durant la période troublée des « grandes invasions » ? Toujours est-il que notre région ne connaîtra plus cette opulence architecturale avant longtemps…
Soulignons le fait que les villae de nos régions connaîtront toutes un sort identique à celle de Nadrin et ce, à la même époque. Cette période de troubles dut être suffisamment intense pour que ce genre de riche exploitation agricole disparaisse ! Arlon (Orolanum) se voit doté de remparts durant la même époque. Les villes se fortifient car l’Empire romain traverse une période d’instabilité. L’autorité de Rome, par l’intermédiaire de ses fameuses légions, ne permet plus de garantir la « Pax Romana » qui avait permis à la Gaule de connaître une longue période de calme et par voie de conséquence, une bonne stabilité économique et sociale.

Le Cercle d’Histoire et d’Archéologie SEGNIA est donc l’auteur des travaux de fouille, d’étude et de « restauration » du site de la villa gallo-romaine de Nadrin. Sans son intervention et sa détermination, cette partie de notre histoire ne nous serait pas connue…

Restauration actuelle des murs en élévation de la villa gallo-romaine de Nadrin. Photo syndicat d’initiative de Nadrin.


4. Lexique

Âge des métaux : période de l’histoire englobant les périodes du cuivre, bronze et fer reflétant l’évolution technique des sociétés.
Ambiorix : chef de guerre du peuple gaulois des Eburons.
Anachronisme : erreur qui consiste à ne pas situer un événement à sa date ou dans son époque ; confusion entre des époques différentes.
Anc : ante Christum natum ; avant la naissance de Jésus Christ.
Archéologie : science qui permet d’appréhender depuis les temps les plus reculés, les activités de l’homme, ses comportements sociaux ou religieux et son environnement.
Artefact : phénomène d’origine artificielle ou accidentelle, rencontré au cours d’une observation ou d’une expérience. Ici, objet d’origine humaine.
Assainissement : ensemble de techniques d’évacuation et de traitement des eaux usées et des boues résiduaires.
Bronze : alliage de cuivre et d’étain à forte proportion de cuivre.
Celte : ensemble de peuples parlant une langue indo-européenne, individualisés vers le deuxième millénaire et qui occupèrent une grande partie de l’Europe ancienne ; les Gaulois habitaient la Gaule et les Belges, la Belgique du nord ainsi que les Pays-Bas.
Céramique : objet en terre cuite.
Jules César : en latin, Caius Julius Caesar, 96 avant J.C à 44 avant J.C, était un homme d’état romain. Auteur des commentaires sur La Guerre des Gaules.
Cologne : ville d’Allemagne sur le Rhin (grand fleuve).
Combustion : fait, pour un corps, de brûler.
Désagréger : produire la désagrégation (décomposition, désintégration) de quelque chose.
Dolmen : monument mégalithique composé d’une ou de plusieurs dalles horizontales reposant sur des blocs verticaux, formant les parois d’une chambre funéraire (> < menhir).
Drains : conduits souterrains pour l’évacuation des eaux d’un terrain trop humide.
Eburons : peuple de la Gaule Belgique.
Épidémies : propagation subite et rapide d’une maladie infectieuse, par contagion, à un grand nombre de personne d’une région.
Fanum : nom générique d’un petit temple romain.
Faustine : épouse d’empereur romain.
Fibule : épingle de sûreté en métal qui servait à fixer les vêtements.
Fioles : petit flacon de verre à col étroit.
Fouille : action d’explorer, de visiter minutieusement pour trouver quelque chose de caché. Principe de base de l’archéologie.
Foyer : espace déterminé et aménagé où on entretient un feu sur une longue durée.
Francs : peuple germanique qui donna son nom à la France. Etablis au troisième siècle sur le Rhin inférieur, ils participent alors aux incursions barbares dans la Gaule romaine.
Gosciny : scénariste du début des aventures d’Astérix et Obélix.
Hadrien : en latin, Publius Aelius Hadrianus, fut un empereur romain.
Hallstatt : ou Hallstadt, bourg d’Autriche. Ici, une séquence de la période de l’âge du fer.
Hectare : mesure de superficie. (ha)
Invasions : action d’envahir un pays avec des forces armées.
Légions : unités fondamentales des armées romaines.
Menhir : monument mégalithique constitué d’un seul bloc de pierre vertical (> < dolmen).
Mésolithique : période chronologique de -9000 à -5000, intermédiaire entre le paléolithique, et le néolithique, qui est marquée par un réchauffement climatique postglaciaire. (avant la période glaciaire)
Moyen-Âge : période de l’histoire située entre l’Antiquité et les Temps Modernes. Débute avec la chute de l’Empire romain d’Occident (476) et se termine avec la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb (1492).
Nécropole : vaste lieu de sépultures, grand cimetière.
Néolithique : période de mutations majeures dans l’évolution des sociétés humaines, correspondant à la domestication des plantes et des animaux, à la sédentarisation, à la fabrication de la céramique, au tissage et au polissage des outils en pierre dure.
Nerva : empereur romain.
Obélix : héros de bd, dessiné par Uderzo et scénarisé par Gosciny.
Oppidum : camps ou ville protégé par des remparts et le relief.
Paléolithique : première période de la préhistoire, caractérisée par l’apparition puis le développement de l’industrie de la pierre.
Pax Romana : la paix romaine.
Pcn : post Christum natum ; après la naissance de Jésus Christ.
Pilet : assemblage de matériaux formant une pile, le plus souvent cylindrique, pour soutenir d’autres matériaux ; ici un sol de dalles.
Polychrome : de plusieurs couleurs.
Portique : galerie de rez-de-chaussée ouverte sur un ou sur chacun de ses longs côtés par des arcades ou une colonnade.
Prospection : exploration méthodique d’un lieu pour y trouver quelqu’un ou quelque chose.
Récurrent : qui revient, se reproduit. Un phénomène récurrent.
Réfractaire : surface qui réfléchit une onde de chaleur et la dirige dans un sens déterminé.
Reims : ville de France.
Réticulé : type de parements architectoniques.
Rome : Capitale de l’Italie.
Sègnes : peuple de la Gaule Belgique sans doute établit sur l’Ourthe Orientale.
Sigillée : céramique romaine ou gallo-romaine faite d’argile fine.
Sondage : en archéologie, tranchée opérée sur une surface déterminée afin d’y définir l’intérêt d’une fouille ou la circonscription d’un site de fouille.
Strate : en archéologie, les différents niveaux constituant la hauteur d’une tranchée.
Suspensura : assemblage de carreaux soutenus par des pilets et servant d’assise au sol de la pièce chauffée par le système de l’hypocauste.
Tertre : petite élévation de terre.
Tubuli : briques comportant des ouvertures qui assemblées les unes aux autres permettent le transit de l’air chaud dans les parois des murs.
Uderzo : dessinateur de bandes dessinées. Créateur d’Astérix.
Vercingétorix : grand chef gaulois, personnage emblématique de la résistance celtique à l’occupation romaine, il a figuré dans le triomphe de César à la fin de la Guerre des Gaules.
Voie romaine : chemins ou routes aménagés à des degrés divers par les armées romaines.




5. Orientation bibliographique.

1. Alié, Victor, Souvenirs de prospections et de fouilles archéologiques, La Villa gallo-romaine de Nadrin-Houffalize, campagne de recherches de 1975 à 1983, Segnia, tome XVII, fascicule 2, 1992.
2. Delplace, C., Peintures murales romaines, Segnia, tome XVI, fascicule 4, p. 67, 1991.
3. Génicot, Léopold, Histoire de la Wallonie, coll. Univers de la France et des pays francophones, série : Histoire des Provinces, Ed. Privat, 1973.
4. Hasquin, Hervé, La Wallonie, son histoire, Ed. Luc Pire, 1991.
5. MEUNIER, Maurice, Nos activités en 1975, Segnia, tome I, fascicule 3, p. 40, 1976.
6. Idem, Activités archéologiques dans la région, Segnia, tome II, fascicule 1, p. 13, 1976.
7. Idem, Activités archéologiques dans la région, Segnia, tome II, fascicule 3, p. 38, 1977.
8. Idem, Activités archéologiques, Segnia, tome III, fascicule 3, p. 49, 1978.
9. MERTENS, J., La période romaine, catalogue d’exposition : Art religieux, Histoire et Archéologie au pays de Houffalize, Imprimeries administratives de Nivelles, pp. 77 – 89, 1985.
10. CESAR, La guerre des gaules, traduction par Maurice RAT, Ed. GF-Flammarion, n°12, 2003.


Essai de restitution de la villa de Fin-de-Ville (Houffalize) dans la première moitié du IIIème siècle pcn. Ce dessin hypothétique vous donne une idée de ce que devait être la villa de Nadrin. Dessin de Maurice Meunier, Cercle SEGNIA.


6. Aperçu de reconstitution et d’interprétation du milieu celtique et gallo-romain.


Crédit photographique des photos suivantes : Archéosite de Aubechie-Bliquy. Reconstitution de l’intérieur d’une habitation celtique du Ier siècle acn. Le foyer se situe au milieu de la pièce ; une barrière sur la droite doit contenir les animaux (chèvres ou moutons) dans un espace qui leur est réservé ; les murs sont réalisés en torchis et laissés bruts.


Remarquez les vêtements reconstitués des celtes gaulois.

Reconstitution d’une villa gallo-romaine. Pour la villa de Nadrin, le toit devait être couvert d’ardoises et non de tuiles comme ici à Aubechie. Remarquez la gallerie en façade.

Ci-dessus et dessous, remarquez le travail du bois des mobiliers de la salle à manger, des fauteuils sans doute en osier et dont le dossier souligne la recherche d’un certain confort. Les propriétaires des lieux doivent appartenir à l’aristocratie ou, du moins, posséder quelques richesses leur permettant un certain luxe dans leur habitat. Remarquez également le sol et comparez-le à celui de la maison celtique.

Ci-dessus, vous pouvez admirer les couleurs vives et contrastées des fresques murales ainsi que les décors géométriques d’inspiration pompéienne. Le sol est constitué d’un béton lisse rosé et est agrémenté d’une petite mosaïque chère au romain.


La fresque ci-contre montre à nouveau le luxe et le raffinement que recherchaient les romains. Ils aimaient s’entourer de couleurs soutenues et pratiquaient déjà une technique artistique appelée trompe l’œil.
L’exemple ci-contre montre une fenêtre ouverte vers l’extérieur. Cette technique donne une dimension supplémentaire et casse la monotonie rectiligne du mur.


Ci-dessus, l’archéosite d’Aubechie vous montre la restitution (hypothétique) d’un fanum gallo-romain ou petit temple. Lieu de culte et / ou centre administratif, il abrite la statue du dieu de la région ou celle de l’empereur auquel les habitants de la région doivent rendre hommage et se livrent à des rites cultuels durant des périodes déterminées. Certains de ces fanum sont probablement à l’origine des églises qui seront bâties plus tard, durant le moyen-âge. De plus, l’emplacement de ce temple fut précédemment (hypothèse plusieurs fois prouvée du point de vue archéologique), à l’époque celtique, l’endroit où les gaulois rendaient leur culte à leurs divinités propres (Intarabus ?).


7. Quiz :

Quel est le nom de l’Imperator (général en chef) romain qui a commis De Bello Gallico (La Guerre des Gaules) ?
Caius Iulius Caesar dit Jules César.

A votre avis, pourquoi les légions romaines ont-elles remporté la victoire ?
Reconstitution d’un mouvement tactique pratiqué par les légions romaines dit de la « tortue ».L’équipement des gaulois et des légionnaires romains est sensiblement identique. Par contre, la stratégie tactique développée par César et ses généraux surpassait celle des gaulois. L’organisation des troupes romaines était également supérieure à celle des gaulois, du point de vue logistique, poliorcétique, etc. Les peuples celtes qui formaient la Gaule n’ont jamais su accepter l’idée de former une forte alliance qui aurait peut-être contrecarré les ambitions de César. L’Imperator était aussi doué pour les ruses diplomatiques et connaissait assurément les différends qui minaient les relations entre les différents peuples des Gaules.

Pouvez-vous énoncer le nom d’un grand chef gaulois ?
Ambiorix, Vercingétorix, …

La Belgique Première et la Belgique Seconde représentaient-elles la Belgique d’aujourd’hui ?
Non. Ces deux Belgique englobaient des territoires actuels de l’Allemagne, du Luxembourg, des Pays-Bas et de la France. La Belgique d’aujourd’hui a donc une superficie moindre qu’à l’époque de César.

Les hommes celtes ou gaulois portaient les braies. Savez-vous de quoi il s’agissait ?
Les braies étaient une sorte de pantalon que portait les hommes celtes ; attaché à la taille ainsi qu’aux chevilles.

Pourquoi dit-on que l’Histoire de notre région commence après la conquête romaine ?
Pour un historien de notre époque, la période qualifiée d’historique ne commence qu’avec l’écriture d’une langue. Les celtes étaient de tradition orale (très peut d’écrits) mais après la conquête des Gaules les celtes ont adopté l’écriture des vainqueurs et nous sommes entré dans une période dite historique en quittant la période dite protohistorique. C’est pourquoi dans certaine région du monde l’Histoire commence bien avant l’Histoire de nos régions (Mésopotamie).


Comment appelait-on le peuple belge dont un des chefs de guerre était Ambiorix et que Caesar a nommé dans ses commentaires ?
Les Eburons.

Les celtes et les romains avaient-ils des dieux identiques ?
Non. Les celtes vénéraient des dieux aussi nombreux que les romains. Ils étaient donc polythéistes. Les romains ont comparé les différentes compétences des différents dieux celtes pour effectuer un parallèle avec leur panthéon mais les divinités gauloises étaient assurément différentes des romaines.

Pourquoi les légions romaines ont-elles construit les fameuses voies romaines ?
En priorité dans un but stratégique. Le mouvement des troupes doit être le plus rapide possible afin de répondre aux tactiques de combat. Ensuite, et par voie de conséquence, dans un but commercial, facilitant le transit des biens et des personnes pour le négoce.

A votre avis, les maisons gauloises étaient-elles construites avec des matériaux identiques aux demeurent romaines ?
Non, elles étaient construites en matériaux périssables, qui se désagrègent rapidement dans le temps. Toit de chaume, ossature des murs en bois sur laquelle ont appliquait du torchis (mélange de terre, argile, eau et brins de pailles). Les constructions romaines étaient constituées de pierres, liées par un ciment ; le toit était couvert d’ardoises ou de tuiles et les sols formés de béton lissé, de carreaux ou de mosaïques. Ces constructions étaient réalisées pour perdurer dans le temps. Actuellement, il n’existe plus de construction celtique encore debout. Par contre, la civilisation romaine nous a légué quantité de témoignages architecturaux.

Pourquoi utilise-t-on le terme de chauffage central ?
A partir d’un centre, la chaudière, l’entièreté d’une habitation est chauffée.

Peut-on comparer le système d’hypocauste à celui du chauffage central ?
Oui. La chaudière d’un chauffage central porte de l’eau à une température voulue. L’eau circule dans des tuyaux jusqu’aux radiateurs placés dans les différentes pièces d’une habitation pour la chauffer. L’hypocauste fonctionne pareillement. Le praefurnium est la chaudière, l’eau chaude est remplacée par de l’air qui circule dans les murs de la villa par les orifices pratiqués dans les tubuli. Le principe est identique !

Comparez le schéma hypothétique de la couverture de toit de la villa avec un toit de notre époque. Qu’en dites-vous ?
La technique de couverture du toit de la villa est identique à celle qu’emploi les ardoisiers d’aujourd’hui.

Comment les archéologues peuvent-ils formuler l’hypothèse que l’accès à la cave était constitué d’un escalier en bois ?
En creusant durant la fouille du site, ils ont remarqué des traces noires et parallèles dans le sol. Après analyse, ces traces noires n’étaient autre que du charbon de bois donc, la preuve qu’il devait y avoir de grosses planches parallèles et descendant perpendiculairement le long de la pente, vers la cave. La déduction est simple, il devait s’agir des marches en bois d’un escalier menant à la cave.

Pourriez-vous, dans le cadre de la villa gallo-romaine de Nadrin, nous donner un exemple d’anachronisme en milieu archéologique ?
Imaginons que l’on ait retrouvé une vieille canette de coca cola durant la fouille de la villa. Pensez-vous que les gallo-romains connaissaient le coca cola ou encore les canettes ?

Pourquoi les murs de la villa n’étaient-ils pas plus élevés lors de leur découverte ?
Les maçons des fermes des alentours, ont utilisé une carrière de proximité qui n’était autre que les ruines de la villa.

A votre avis, comment les archéologues ont-ils défini que le toit de la villa était constitué d’ardoises de schiste et partiellement de tuiles ?
Les archéologues ont retrouvé une grande quantité d’ardoises et une moindre quantité de tuile sur tout le site de la villa. Ces ardoises ressemblent à celles que nous connaissons actuellement ou aux cherbins des maisons du XIXème siècle.

Quelle est la différence entre un sondage et une fouille en règle ?
Le sondage est une ou plusieurs tranchées exercées afin de circonscrire une aire d’habitat ou autre. La fouille est une recherche systématique sur l’aire d’un site archéologique défini qui doit être étudié, analysé.

Pourquoi parle-t-on de société gallo-romaine ?
Certains romains, négociants ou légionnaires se sont implantés chez nous et nous ont communiqué leurs eus et coutumes mais les autochtones sont restés majoritaire et se sont inspirés de la société romaine tout en maintenant leur tradition. L’amalgame de ces deux sociétés différentes a fait naître la société gallo-romaine après de longues années de gestation.

Où les maçons « modernes » ont-ils prélevé les pierres constituant les murs de leur habitat ?
Là où il y en avait, sur les ruines de la villa (murs effondrés ou démontés au fur et à mesure des besoins des nouvelles constructions).

A votre avis, comment les archéologues ont-ils déterminé que les murs intérieurs de la villa devaient avoir reçu une décoration polychrome (de plusieurs couleurs) ?
Ils ont découvert des enduits muraux sur lesquels ils ont constaté des traces de différentes couleurs et ce, à l’intérieur des pièces.

Comment s’appelle le système de chauffage central utilisé par les gallo-romains ?
Hypocauste.

Pensez-vous que les habitants de la villa ont eu des relations avec des commerçants venus de la côte ? Si oui, pourquoi ?
Les huîtres existaient dans nos rivières mais celles trouvées dans la cave pouvaient très bien provenir de la mer du Nord. Des fragments de poterie ne pouvaient pas avoir une origine locale. Donc leur introduction dans le domaine de Nadrin à dû faire l’objet d’un commerce.

Expliquez de manière succincte ce qu’est la « Pax Romana ».
En latin, cela veut dire la paix romaine. Après la Guerre des Gaules, une longue période de paix s’est installée dans nos régions. Cette paix a apporté aux celtes une période de stabilité qui a entraîné en essor démographique et économique.
Les hommes du premier siècle acn. portaient le torque autour du cou. Etaient-ils romains ou celtes ?
Bijoux, colliers appelés torquesCeltes.

Comment expliquez-vous la présence de tessons (partie cassée de poterie) dans les murs des fermes proches de la villa de Nadrin ?
Les bâtisseurs des fermes d’aujourd’hui ont utilisé les pierres des murs de la villa et se sont servis des fragments de poterie pour le jointoiement ou l’équilibre de deux pierres maçonnée.

Pourquoi les romains appelaient-ils notre région la Gaule Chevelue ?
Les nombreuses et denses forêts de nos régions devaient leur paraître telles des cheveux. Ceci ne veut pas dire que nos contrées n’étaient peuplées que de forêts, l’agriculture y avait déjà une place importante !

Comment les habitants de la villa alimentaient-ils le praefurnium ? Où trouvaient-ils le combustible ?
Avec du bois. La proche région, comme s’est toujours le cas, recelait de grandes forêts.

A votre avis, pourquoi les celtes de Belgique ont-ils parlé le latin et ce, bien après la conquête de César ?
Après la conquête de César, les gaulois ont continué leur vie d’agriculteurs, d’éleveurs, de tisserands, de potiers, bref, d’artisans ou de guerriers. Certains de ces guerriers devinrent légionnaire et sont rentrés au pays après parfois 20 ans de service militaire. Il y ont appris le latin et sont devenus bilingue. Les artisans ont commercé avec des négociants romains et sont également devenus bilingue. Les aristocrates ont étudié le latin auprès de précepteurs romains qui leur ont inculqué la langue des vainqueurs. En fin de compte, au fil des générations, le latin s’est imposé face au celte jusqu’à ce qu’il soit définitivement oublié dans nos régions. Seuls les Bretons, les Ecossais, les Irlandais et certains autres peuples d’origine celtique ont entretenu leur parlé dans leur région respective comme le wallon chez nous.

Connaissez-vous d’autres ruines ou vestiges d’époque romaine dans notre région, en Belgique ou dans le monde ?
La villa gallo-romaine de Fin-de-Ville (Houffalize), la stèle relative à la Curia Arduennae (Amberloup), le camps fortifié du Bas-Empire (IIème / IIIème siècle pcn.), etc.
Les stèles funéraires de Arlon, les ruines de Rome (Italie), le mur d’Adrien (frontière entre l’Angleterre et l’Ecosse), les superbes mosaïques près de Tunis (Afrique du Nord), le buste de César découvert de le Rhône (fleuve de France), l’aqueduc du Pont du Gard (sud de la France), etc.

Connaissez-vous des vestiges ou des ruines celtes dans notre région ?
Le fameux site du Cheslé de Bérismenil qui est un camp fortifié de plusieurs hectares et qui est toujours fouillé à l’heure actuelle. Pour les amateurs de promenade, le site est splendide en automne et en hiver !


Notes…Notes… Notes…Notes… Notes…Notes… Notes…Notes… Notes…Notes… Notes

Boeur et Buret, leur histoire

Il y a cent ans et plus : Boeur et Buret

L. NOLLOMONT


Illustration de la première page des fascicules du Bulletin paroissial de Boeur.



Introduction

Au début du XXe siècle, le diocèse de Namur faisait imprimer sous la présidence de Mgr Heylen, un Bulletin paroissial qui était distribué le premier dimanche de chaque mois dans les ménages de son ressort. En 1909 parut la première édition, imprimée dans les établissements E. Cartiaux-Thilmont, à Tongrinne (Sombreffe). Les cahiers mensuels de l’année, numérotés de 1 à 12, pouvaient être agrafés ensemble et former ainsi un fascicule d’environ 60 feuilles sous couverture grise.

Une seule page est consacrée aux nouvelles de la paroisse à laquelle les cahiers étaient destinés, ce qui requérait beaucoup d’attention et de métier de la part des imprimeurs ; le reste est constitué d’articles de fond encourageant à la pratique religieuse, d’extraits des Ecritures saintes, de conseils pratiques pour le jardinage, l’éducation des enfants, de recettes pour les ménagères, de mises en garde contre l’alcool et l’influence de la franc-maçonnerie et libres penseurs notamment. Les « mauvais journaux » et la « mauvaise presse » sont vilipendés de mois en mois parce qu’ils « dénigrent ou attaquent la religion ». Parmi cette presse déconseillée aux catholiques et chrétiens, « il faut ranger les journaux libéraux, radicaux, socialistes et surtout les neutres ; car ‘qui n’est pas pour moi est contre moi’ a dit Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Dans la liste des titres à ne pas lire, on trouve La Dernière Heure, Le Soir, L’Echo du Luxembourg, L’Ardennais, de Neufchâteau, Le Courrier des Ardennes, de Marche, et bien d’autres.

Pour ne pas paraître trop austère, le tout était agrémenté de charades, de devinettes ou de quelques bons mots. « Pour les pauvres » une prière servait d’abonnement ; « pour les autres » un don à la discrétion de l’abonné pouvait être envoyé à la Direction de l’œuvre diocésaine de la Défense et de la Préservation de la Foi, à Jemelle.


* * * *


Le document

La chronique paroissiale intéressait sans doute plus d’un lecteur. Dans le troisième cahier, celui de mars 1909, on apprend la naissance de Lucienne Marie Françoise, fille d’Alphonse Molitor et d’Anna Majerus, à Boeur ; le mariage d’Adrienne Guillaume, de Boeur, avec Edmond Remy, de Tavigny ; le décès à Boeur, à l’âge de 81 ans, de Marie Thérèse Remacle, veuve Dorquet.
L’horaire des confessions à Buret et à Boeur ainsi que les offices paroissiaux sont également communiqués. Cinq lignes signalent que le 23 janvier, l’abbé Charlier a été transféré de Buret à Bougnimont ; l’abbé Jeandrain a été nommé chapelain à Buret.
Une liste des enfants assistant au catéchisme en donne le classement en fonction des résultats obtenus avec un maximum de 140 points : le petit Cyrille Kimès est le premier dans la première division avec 133,4 points ; suivent les Joseph Krémer, André Cremer, Léon Lemaire, Henri Legrand. Marie Havelange est la mieux classée parmi les fillettes avec 135,4 points, précédant Marie Frantzen, Emma André, Céline et Elisa Lambert, Victorine Grandjean et Victorine Mostade. Dans la deuxième division, 11 garçons et 12 filles ; dans la troisième division, un nombre égal de garçons et de filles : 7 ; la quatrième division est moins fournie : 4 garçons et 3 filles.

Un peu d’histoire, distillée au gré des lignes à remplir : « Autrefois la paroisse de Boeur était beaucoup plus étendue que maintenant. Elle comprenait Boeur, Buret, Vandebourcy (sic), Bernistap, Vissoule, Alhoumont, Goniprez. Elle a été réduite aux limites actuelles après le Concordat de 1801.
De l’an 1300 à 1795, tous les curés qui ont administré la paroisse de Boeur étaient des religieux du couvent de Sainte-Catherine, dit Val des Ecoliers, de Houffalize ».

Avec la liste habituelle des enfants suivant le catéchisme, le quatrième bulletin, daté d’avril 1909, communique les horaires des confessions et des messes pour le mois et les fêtes pascales. Les mouvements de population renseignent les naissances de Léonie Marie Gh. Bastin, fille de Jules et de Mélanie Golinvaux, à Buret, le 17 février ; onze jours plus tard, la naissance de Louise Marie, fille de Jules Lambert et d’Ursule Crémer, également à Buret. Trois couples ont uni leur destinée : le 17 février, Isidore Lamboray, de Boeur, et Firmine Gaspard, de Volaiville ; le 23 février, Charles Octave et Lambertine Neu, tous deux de Boeur ; le 11 mars, Marcel Leclère et Adèle Thomas, tous deux de Buret. En février et au début de mars, une sexagénaire et quatre enfants en bas âge, dont un mort-né, ont été inhumés. La suite du mois de mars n’a connu aucune réjouissance suite à la naissance d’un enfant ou à un mariage ; par contre, Louis Célestin Bastin, 7 ans, Louis Joseph Bastin, 2 ans, et Ernest Joseph Bastin, 5 ans, ont été enlevés à l’affection de leurs parents.

Le Bulletin paroissial dit ne pas vouloir être sermonneur. Puisqu’il s’adresse à des chrétiens et que « sa raison d’être est précisément d’aider au maintien et au développement de la vie religieuse parmi vous, il est tout à fait dans son rôle en rappelant les obligations » dont les catholiques seraient tentés de s’affranchir « pour leur plus grand dommage ».

Pour donner un exemple de la littérature dispensée dans ses pages, retenons plus particulièrement la question posée aux lecteurs : « Les catholiques peuvent-ils assister aux enterrements civils ? ». La réponse, reflet des mentalités de cette époque, est donnée par un curé mis en scène dialoguant avec Jean dont un compagnon de travail a été inhumé la veille sans prêtre. Il y avait « beaucoup de monde et de partout : de gros Messieurs qu’on disait francs-maçons, portant des rubans, des colliers, etc., des gens de tous les environs, même deux sociétés d’harmonie ». Jean avait suivi le cortège jusqu’au cimetière, récitant son chapelet, et s’interrogeait sur le bien-fondé de son geste. La réponse du curé est claire et tranchée : ces enterrements sont interdits aux catholiques et Jean aurait mieux fait de réserver ses prières pour une autre occasion ! Quant au cortège funèbre, c’était une « parade contre l’église ». Pour tempérer quelque peu l’interdiction, le curé conseille à Jean de prendre son avis si à l’avenir il croit avoir un motif spécial de prendre part à ces « tristes cérémonies ».

Le bulletin de mai rappelle que le 7 avril 1902 avait été célébrée la bénédiction des cloches de l’église de Buret (1) ; depuis lors, Victorine Louis et Léocadie Lamboray, les deux marraines qui s’étaient « signalées par leur générosité et leur zèle pour la maison de Dieu », étaient décédées. Autre date mémorable pour les paroissiens : le 16 mai 1907 et la bénédiction de la première pierre de l’église de Boeur.

En juin, pas de naissance mais le mariage de Joseph Laforge, de Boeur avec Maria Pierre, de Cobru-Noville le 12 mai précédent, et le décès le 1er mai de Henri Joseph Thys, de Buret, âgé de 81 ans. En complément, la liste des curés de la paroisse de Boeur :
« De l’an 1600 à 1900, nous avons la série ininterrompue des curés qui ont administré la paroisse. Avant l’an 1600, les curés dont les noms nous sont connus sont peu nombreux. L’obituaire du Couvent de Houffalize (2) fait mention de Frère Henri, religieux du Couvent et curé de Buers (Boeur), mort le 4 janvier 1243. (3)
En 1334, Gilles de Huy, prieur du Couvent de Houffalize, ayant droit de patronage avec quelques autres, présente à la paroisse de Buers, Jean de Rachamps, curé de Elle, dans le diocèse de Trèves.
Le 30 octobre 1365, Gilles de Rochefort, archidiacre d’Ardenne, [est] nommé pour succéder à Jean de Rachamps. (4)
Jean de Lestinis In Valle, [est] présenté par les religieux de Houffalize, de préférence à Gobelin de Wolche (Wiltz), présenté par d’autres. (5)
L’acte de la fondation Flabéville, passé en 1540, fait mention de Frère Urbain, curé de Boeur. Il était assisté de tous les religieux du Couvent de Madame Sainte Catherine de l’Ordre de Vaulx des écoliers à Houffalize, en le diocèse de Liège. En 1563, nouvelle convention entre le dit fondateur et les religieux de Houffalize ; Jehan de Thiellet, curé de Buers, agit au nom du Couvent.
Les archives font encore mention de Jean Petit, curé de Boeur en 1580 ». (6)

A partir de 1600 :
1. Jean De la Roche, curé de Boeur en 1602, d’après un rapport de l’archidiacre d’Ardenne. (7)
2. Richard Wallerand, [de Tronle], de 1616 à 1629.
3. Englebert Ska, d’Alhoumont, de 1629 à 1635.
4. Jean Jacques, d’Alhoumont, du 4 juillet 1635 jusqu’en 1641.
5. Frère Jean Ra[y]mon[t], de 1641 à 1678, mort en 1679. (8)
6. Gilles Michel, de 1678 à 1680.
7. Frédéric Gangulphe, de Bastogne, de 1680 à 1702, mort le 7 janvier 1709. (9)
8. François Botho, de Houffalize, de 1709 à 1735, mort le 24 janvier 1736. (10)
9. Frédéric Schluntz, de Houffalize, de 1736 à 1762, mort le 20 février 1762. (11)
10. Antoine Joseph Remacle Martiny, [de Marche], du 3 mars 1762 au 8 juillet 1795 [date de sa mort]. C’est le dernier curé venu du Couvent de Houffalize.
11. Michel Schmitz (12), de Hachiville, premier curé choisi dans le clergé séculier, fut curé coadjuteur du 25 septembre 1794 au 8 juillet 1795 et curé effectif de cette date au 27 janvier 1808. Il est enterré à Boeur. Mr Dewez, curé de Tavigny, administra la paroisse pendant 3 mois.
12. Nicolas Joseph Antoine, d’Engreux, du 1er mai 1808 au 1er juillet 1829. Mr Winkin, vicaire à Buret, administra la paroisse pendant un mois.
13. C. Tedesco, d’Arlon, du 1er août 1829 au 1er novembre 1831.
14. Jean Joseph Octave, de Bourcy, du 1er novembre 1831 au 1er janvier 1873.
15. H. Mersch, de Virton, du 1er janvier 1873 au 1er mai 1883. Mr Delacolette, curé de Cetturu, administra la paroisse pendant un mois.
16. Henri Michaelis, d’Arlon, du 1er juin 1883 au 4 juillet 1887, enterré à Boeur. Mr Pierrard, curé de Rachamps, administra la paroisse pendant un mois.
17. François Detry, de Denée, du 1er août 1887 au 1er août 1900.
18. Auguste Joseph Cahay, de Neuville-Vielsalm, depuis le 1er août 1900 jusqu’à ce qu’il plaira à Dieu et à Monseigneur de l’y maintenir.

Autrefois, à cause de la grande étendue de la paroisse, le curé de Boeur avait un vicaire coadjuteur. Le mois prochain, le Bulletin publiera la liste des vicaires de Boeur et des vicaires de Buret ».



« Ita est fr f gangulphi Curé de Beur » (28 décembre 1688).


« fr f Botho Channoine regulier de St Augustin et Curé de Boeur »
(1er mars 1723).

Bibliographie des articles SEGNIA

Publications SEGNIA disponibles
(port non compris – 2009)


H. REMY, Monographie archéologique de la commune de Houffalize, 30 p. 5€
Comte de BORCHGRAVE, Le gisant de Thierry de Houffalize, 8 ., ill. 5€
M. MEUNIER, La villa belgo-romaine de Fin-de-Ville, 20 p., ill. 5€F.
BOURGEOIS, Neuf tombes mérovingiennes de Limerlé, 33 p., ill. 5€
M. MEUNIER, Six sépultures d’époques différentes à Cherain et Limerlé, 8 p., ill. 3€ Catalogue Expo, Art religieux, Histoire, Archéologie au Pays de Houffalize, in 4°, 270 p., ill. 25€
Nouveau: R. NIZET, Sterpigny dans la tourmente, 1939-1945, in4°, 2007, ill. 25€

Bulletins SEGNIA, par fascicule off-set : 2 € - les n°s épuisés sont accompagnés de : (*)

1976-I(tome)
1(*) : Cherain, fouilles au château des Moudreux ; Approches archéologiques ; Villa royale carolingienne à Gouvy ?; Dinez, site classé ; Limerlé, fouille de la villa gallo-romaine de Rouvroy.
2(*) : Baraque de Fraiture ; Programme d’activités ’75 ; Mont : parcs à moutons ; Chaussée romaine Arlon-Tongres ; Trouvaille d’un florin d’or au nom de Sigismond ; Les saints et leurs spécialités dans la piété populaire ; Mort d’un émigré français à Houffalize en 1793.
3(*) : In memoriam : Ed. Le Maire ; Malempré : les pierres du Diable ; Activités ’75 ; Nadrin : nouveau site belgo-romain ; Activités ’76 ; Un grognard de Rettigny : Jean Lambert Remacle ; Chaussée romaine Arlon-Tongres (suite) ; Election de sages-femmes ; Commission de forestier en 1778 ; Sceau du canton de Houffalize, dpt des Forêts ; Sauvetage et découvertes.
4(*) : Bilan pour les 20 ans de Segnia ; Liste des publications ; entrées en bibliothèque ; Nadrin : fouille d’un établissement d’époque romaine.

1977-II
1(*) : La Haute Ardenne à l’époque mérovingienne ; Un mortier du XIVe s.; Nos ancêtres de la préhistoire et de la protohistoire ; Activités archéologiques dans la région ; Bibliographie.
2(*) : Ville, un titre pas du tout folklorique ; L’identité des Sègnes ; La Foire aux noix de Bastogne ; Coutumes et rites funéraires dans la longue tradition des tumuli en Ardenne ; Les fusaïoles ; Nadrin : villa romaine ; Dinez : nomination d’un instituteur en 1840 ; Activités ’77 ; Nos ancêtres de la préhistoire et de la protohistoire (suite).
3(*) : Le Wallon en perdition ; Activités archéologiques : Nadrin, Tavigny, Cherain ; Initiation archéologique ; Le flottage du bois à Houffalize (1925) ; Noville : cimetière d’époque romaine ; Nos ancêtres de la préhistoire… (suite) ; Famille décimée par la petite vérole à Cowan.
4(*) : Monnayage impérial romain ; La paix romaine ; l’Eglise et les enfants morts nés ; Laver les prés ; Initiation archéologique (suite).

1978-III
1 : Protection des sites ; L’aigle-lutrin de Houffalize ; Marguerite de Constantinople à Houffalize ; Nécropole romaine de Rachamps ; Invasions barbares.
2 : Professions exercées à Houffalize au XVIIIe siècle ; Les grandes invasions ; Généalogie houffaloise du peintre Paul Delvaux ; Monnaie de Jean l’Aveugle ; Courrier des lecteurs.
3 : Prospections archéologiques ; Esclavage antique ; Fabrication du pain d’épice ; Les anciennes monnaies dans notre langage ; Activités archéologiques ; Les clarines romaines.
4(*) : Les invasions des barbares (suite) ; Exploitation de tourbières et vente de tourbes à Tailles (1894) ; Bibliographie.

1979-IV
1 : Les Deumer à Houffalize ; Invasions barbares (suite) ; Activités Segnia et journal de fouilles ; Sobriquets wallons.
2(*) : Le lavoir de Brisy ; Les essarts ; Invasions barbares (suite) ; Activités Segnia.
3 : Tribunal de 1e instance à Houffalize ; Requête des manants de Houffalize (1783) ; Notes sur Montleban ; Activités Segnia.
4(*) : les insolites « monnaies de l’enfer » ; Voie romaine Reims-Cologne ; Economie rurale : les genêts ; Tourbières du canton de Houffalize vers 1800 ; Le téléphone à Houffalize.

1980-V
1(*) : Histoire des cloches de Mont ; Imitation d’une monnaie grecque trouvée à Houffalize ; Le gisant de Richard IV de Mérode ; Bibliographie.
2(*) : Chapelle St-Roch à Rettigny ; Trouvaille au château des Moudreux ; A propos de loup en 1799 ; Al. Liners, un Ardennais de Compogne au Minnesota ; Ancienne monnaie allemande à La Roche.
3(*) : trouvaille exceptionnelle à Mormont ; Les billets de nécessité ; La restauration des vitraux anciens ; Nos activités.
4(*) : Les monnaies et l’histoire ; Toponymie de Houffalize ; 1827, la poste s’installe ; Villers, un problème de prononciation ; Usines et ateliers à Houffalize : la meunerie ; Une monnaie romaine à Nadrin ; A propos du denier tournois.

1981-VI
1(*) : Usines et ateliers à Houffalize : moulins à écorces et tanneries ; Toponymie de Houffalize ; Index tomes I à V et table des matières ; Limerlé : réminiscence d’une ancienne institution religieuse ; Bibliographie ; Activités ’81.
2 : Prospection et découverte ; Circulation monétaire en Luxembourg en 1814-1831 (1) ; Notice sur l’église de Baclain.
3 : Forteresses de l’âge du fer ; Billets de nécessité de Vielsalm ; Un vieux règlement communal à Houffalize ; La poste à Houffalize ; Les sentiers.

1982-VII
1 : Hache néolithique à Mormont ; Confession des frères Simon ; Canonniers, à vos pipes ; Les Mérode-Houffalize ; Nouvel exemplaire du liard de Maximilien Emmanuel de Bavière pour le Luxembourg ; L’information au village (1803-1855) ; La longue carrière d’un soldat rochois.
2 : Routes et barrières en Luxembourg (1) ; Histoire du rail ; c ; Matériaux de construction en terre cuite à Nadrin.
3 : Routes et barrières (2) ; Droits d’usage dans la baronnie de Houffalize ; Rochois héroïques ; Matériaux de construction (suite) ; L’information au village (suite).
4 : Activités Segnia ; Un site médiéval : le Waai ; Routes et barrières (3) ; L’information au village (suite) ; Nadrin, villa romaine, un sesterce d’Hadrien ; Courrier des lecteurs.

1983-VIII
1 : Architecture et environnement ; Chalon et ses « chalonnades » ; Le verre, matériau antique ; Routes et barrières (4) ; L’ermite de St-Urbain (Dinez) ; Fouilles à Bovigny.
2 : Habitat paysan au XIXe s. ; Les biens noirs ; Routes et barrières (5).
3 : La tombe de Vittorius Caupius ; Limerlé : le moulin du Trou ; Les biens noirs (suite) ; Routes et barrières (6).
4 : La Forire ; Routes et barrières (7) Courrier des lecteurs.

1984-IX
1 : Le prieuré de Houffalize ; Routes et barrières (8 et fin) ; Houffalize : chicane et fin de régime ; Informations et publications.
2 : Janvier ’45 : souvenirs personnels ; Monnaie de Louis XVI à Houffalize ; Houffalize avant la Grande Guerre ; Fontaines publiques à Mont.
3 : Villa gallo-romaine de Méresval ; Toponymie : Tomballes ; Occupation prussienne en Luxembourg (1814-1815).
4 : André Contet au sein de Segnia ; trouvailles monétaires ; Occupation prussienne en Luxembourg (1814-1815).

1985-X
1(*) : Occupation prussienne en Luxembourg (1814-1815) ; Introduction du système décimal.
2 : Occupation prussienne (suite) ; Exposition à Houffalize ; Les cantonniers en 1908 ; Archives Segnia ; Informations.
3(*) : Limites et dîmages de Samrée, Bérismenil et Villez ; Les petits hommes de la légende ; Bibliographie.
4 : Nadrin : tombelle à incinération ; Houffalize : un gisement préhistorique ? ; Nos oiseaux, protection de la faune ; Epidémies et pèlerinages au siècle passé ; Table des matières tomes VI à X.

1986-XI
1 : Editorial ; De Moors, chercheur d’or en Ardenne ; La villa royale de Coruia serait-elle Gouvy ? ; Puits ancien à Houffalize.
2(*) : Hache en silex à Taverneux ; Les billets de nécessité de Houffalize ; le partage de l’Ardenne avant César ; Monnaie romaine à La Roche ; Au Cheslé de Bérismenil ; Bibliographie.
¾(*) : Activités du CST au Cheslé ; Houffalize, le pouvoir d’achat aux XVIIe et XVIIIe siècles ; Monnaie de Philippe II trouvée à Houffalize ; Symbolisme végétal et des plantes médicinales.

1987-XII
1 : In memoriam : M. Maurice Meunier ; Segnia, 30 ans de fouilles ; Quelques habitudes alimentaires au XIXe s. ; A propos des refuges celtiques.
2 : Evolution économique et technologique durant le paléolithique supérieur et le mésolithique en Europe ; Hache en silex à Taverneux ; Escarmouche à Sommerain, le 19déc. 1944 ; Divers.
¾ : Une croix disparue ; Identification (pêche) ; 1875-1885, problèmes dans l’enseignement primaire communal.

1988-XIII
½(*) : Forteresses celtiques en Wallonie : Bérismenil… ; 1875-1885, problèmes dans l’enseignement primaire communal (suite) ; La peste en Luxembourg, suivons st Roch. 3 : Les foires de Houffalize : 1338-1988.

1989-XIV
1 : Activités Segnia ; Poterie romaine locale ; Nadrin : villa gallo-romaine ; 1875-1885, problèmes dans l’enseignement primaire communal… (fin) ; Curieuse chambre à balcon ; Six jours derrière les lignes allemandes.
2 : Trouvaille monétaire ; L’architecture romane et l’église de Cherain ; Hemingway parmi les libérateurs de Houffalize (1944).
3 : Polissoir en arkose ; L’or ardennais ; Archives de la cure : Les Tailles ; Progression du 334e Rgt US vers Houffalize ; Archives Segnia ; Divers.
4 : Latin : à la découverte d’une langue et d’une civilisation ; Mont-st-Martin à Tavigny ; Houffalize-Haufflescht ; Houffalize : le corps des sapeurs pompiers ; Décembre 1944 : protection du pont de La Roche.

1990-XV
1 : Divers ; Heur et malheur des Grailet à La Roche ; 1794 : contribution volontaire aux frais de guerre ; Durant l’offensive allemande en Ardenne.
2(*) : De Neufchâteau à Houffalize ; Martin Rigo, un cursus honorum peu ordinaire ; Durant l’offensive allemande en Ardenne ; En bref.
¾ : Château des Moudreux, Xe-XIVe siècles.

1991-XVI
1(*) : En bref ; Nos activités ; Monnaies romaines ; Fouille d’un village disparu au Waai à Mabompré ; Rançon de Henri Lambert, de Bérismenil, prisonnier des Hollandais en 1642 ; Méfiance ardennaise ; Nos archives ; Courrier des lecteurs.
2/3(*) : Nouvelles fouilles à la villa de nadrin, quelles perspectives ?; Sondages à Bovigny, Les Concessions ; Fouilles au Waai à Mabompré ; Une vieille coutume houffaloise : tirer ; N-D de Forêt ou il y a cent ans, vu par un écrivain hollandais ; L’auberge Urbain de Houffalize, refuge d’un moine évadé de St-Hubert en 1763 ; « Corone al vatche » ; La croix « Paul » ; Entrée de ferme à Mont ; Rommel traverse le plateau des Tailles.
4 : Sondages à Bovigny (suite) ; Peintures murales romaines à Nadrin ; Les Dehives-Mignon, meuniers sous l’Ancien Régime ; De Neufchâteau à Houffalize… et à Theux ; Mauvais temps à Taverneux ; Fouilles au Waai à Mabompré ; Le 507e PIR dans la région de Houffalize, janvier 1944.



1992-XVII
1(*) : Sondages aux Concessions, à Bovigny ; Peinture énigmatique à la chapelle St-Jacques à Fontenaille ; Le 513e Rgt parachutiste durant la Bataille du Saillant ; Index tomes XI à XV.
2(*) : Souvenirs de prospections et de fouilles archéologiques (Nadrin).
¾(*) : Wibrin en 1822 ; Familles rochoises ; Les Tailles, ancien royaume du silence et du banditisme ; La guerre de Joe Cichinelli.

A partir du T.XVIII : abt annuel : 15 €. Pour les nouveaux abonnés souhaitant se procurer les années antérieures, le T. XXIV est fourni à 15 €, au lieu de 17. Vente au n° : simple : 6,50 € ; double : 10 €.

1993-XVIII
1 : Sondages archéologiques à Fa de Glain ; Histoire et toponymie de Harcé (La Roche) ; Les bornes fontaines à Houffalize ; Opérations vécues par le 193e Rgt d’infanterie planée ; Toponymie dans la région de Houffalize, introduction et bibliographie.
2 : Des Russes dans la Cedrogne (1914-1918) ; Toponymie : Les Tailles ; Croix de fonte ; Dîme des poires de terre ; Farces villageoises ; Courrier des Lecteurs.
3 : Conseils
demandés par la Justice de Houffalize au Magistrat de La Roche ; L’école de Bonnerue ; Toponymie : Les Tailles (suite) ; La paix fragile ; Inauguration de la chapelle ND de Forêt ; L’abbé Omer Englebert ; Visite royale à Houffalize ; Coin du chercheur ; Simenon en marge d’une expo ; Bibliographie.
4 : Sauvetage d’une tombelle celtique à Alhoumont ; Le premier V-2 opérationnel fut tiré de l’Ardenne ; Actualité et bibliographie.

1994-XIX
½ : La chapelle ND de Forêt.
3 : Fors l’oubli (monuments et plaques commémoratives des deux guerres dans la commune de Houffalize.
4 : Match de football au profit des prisonniers houffalois ; Errance ; Houffalize, la ville s’est souvenue ; Atrocités commises par les nazis ; Mont-Houffalize : de la première libération à la seconde invasion ; Souvenirs de l’Offensive ; Victimes à Nadrin ; Il y a 50 ans ; Un mois d’offensive à Tavigny ; Pertes et dégâts dans le doyenné de Houffalize ; Ardennes 44-45 ; aide et solidarité ; décembre 1944 à Mabompré ; Retour vers l’Ardenne ; Petit-Spay, décembre 1944.
5 : Après le premier V2.

1995-XX
1 : Fouilles ULB au Cheslé ; Tombelles celtiques en Ardenne ; Testament de J. Gilloteau, curé de La Roche, mort de la peste en 1636 ; Toponymie Engreux ; Evénement tragique à Dinez en l’an XII ; Actualités et divers.
2/3(*) Témoignages américains durant la Bataille des Ardennes, 72 p.
4 : Fouilles villa gallo-romaine de Mont-Méresval ; Liste des bourgeois de Houffalize en 1659 ; La 116e PZ dans les Ardennes (27.12.44-16.01.45).

1996-XXI
1 : Nouvelle monnaie luxembourgeoise à Bastogne ; Les forges de Pirot de Jalhay (Durbuy et La Roche) ; Arrentement de la maison de ville de La Roche (1636) ; Du notaire au berger ; Souhaits d’un infirmier allemand ; Le char « Panther » ; Divers.
2 : Fausse monnaie à La Roche au XVIIe s. ; L’engagement de la 116e PZ dans les Ardennes – 1e phase ; Guerre psychologique ; Divers.
¾ : Le Cheslé ; Les Waha-Baillonville ; Excès de zèle pour les justiciers rochois ; Aperçu sur le château de Tavigny ; Essaimage en 1794 ; Testament de 1800 ; Choléra en 1816 ; Partage de terres incultes ; Dernier combat au Bois-St-Jean ; Notes sur Montleban ; Mesures géophysiques en archéologie ; Divers.

1997-XXII
½ : Ascendants ardennais du peintre Paul Delvaux (84 p.).
¾ : Le Cheslé, cartographie, archéologie et tourisme (76 p., ill. couleur).




1998-XXIII
1 : Documents anciens sur les tanneries de La Roche ; Tanneries à Houffalize ; Nomination difficile (XVIIIe s.) ; Numismatique von Salm ; Henri Verheggen à Houffalize ; Pour qui travaillons-nous ? Divers.
2/3 : L’Ourthe romaine (1) ; Il y a 180 ans ; Divers ; La 75e Div. US au combat ; Emprunt par la communauté de La Roche en 1725 ; Les archives – la mémoire.
4 : L’Ourthe romaine (2) ; Cadastre antique de Limerlé-Gouvy ; Le Luxembourg au XVIIe s. ; numismatique des archiducs Albert et Isabelle.

1999-XXIV
1/2/3/4 volume – 308 p. – Cheslé : restauration du rempart ; Inventaire des galets ; Rapport provisoire de fouilles ; Archivage photogrammétrique ; Photographie aérienne ; Temps propre à la coupe du bois ; Mise en valeur des sites ; Nécropole à tombelles de Wibrin ; Musée des Celtes à Libramont ; Archéologie du paysage, Cherain ; Archéologie subaquatique en Wallonie ; Marche-en-Famenne et le Luxembourg ; Justice criminelle au Comté de La Roche ; Frère Louis Art, moine et curé ; Le commerce du sel à Houffalize ; Tavigny au temps des Dobbelstein ; Les géants de Houffalize ; Epitaphier de l’ancien cimetière de Houffalize ; La grande bataille d’Ardenne, critique.

2000-XXV
½ : L’Ourthe romaine (3) ; Découverte d’un filon d’or en Ardenne ; Le Moulin Lemaire à Houffalize ; Numismatique ; Maurice Micha, peintre ; Offensive d’Ardenne, documents ; Divers.
3 : L’Ourthe romaine (4) ; Moyen Age, armement et numismatique.
4 : Charlemagne, ancêtre des comtes de Salm, de La Roche et des seigneurs de Houffalize.

2001-XXVI
1 : Eclairage nouveau sur la question de l’or en Ardenne ; Monnaies d’or de Gaule Belgique.
2 :L’Ourthe romaine (5) ; Qui exploita l’or en Ardenne ? ; Cheslé, un lieu-dit récent : Cresse des Russes ; Varia.
¾ : Antoine de Bourgogne, Grand Bâtard et comte de La Roche ; Les 3 premiers ducs de Bourgogne, prélude au Bénélux ? ; Marie de Bourgogne, courte vie d’une héritière convoitée ; Le sieur de Herlinval, fondateur de la chapelle de Herlinval ; Retour du mythe de la Grande Bourgogne : la Légion Wallonne ; Circuit touristique « Ducs de Bourgogne ».

2002-XXVII
1 : L’Ourthe romaine (6) ; Fin du régime hollandais ; Décembre 1945 : chronique houffaloise (presse locale) ; Varia.
2 : L’or, mobile du pillage de l’Ardenne (IVe-Ve siècles ap. J.-C).
3 : L’Ourthe romaine (7), nécropoles germaniques ; Pogge, de Schaerbeek à Houffalize ; Chronique houffaloise (2).
4 : Chanson joséphiste de La Roche ; Sans fouilles ni orpaillage, sur les traces des anciennes galeries ; Chronique houffaloise (fin).

2003-XXVIII
1 : L’Ourthe romaine (vicus de Wyompont ; La famille Favaige (1) ; En bref.
2 : La Haute Ardenne, des Celtes à la conquête de César ; La famille Favaige (2).
3 : La famille Favaige (3).
4 : La famille Favaige (fin) ; Hives : l’instituteur Tinant ; Notes.

2004-XXIX
1 : L’Ourthe mérovingienne ; Erneuville, querelle de village ; En bref.
2 : Ségnia et les Sègnes, monnaies gauloises découvertes à Tavigny ; La seule mine d’or ardennaise est riche d’enseignements ; « Alta Falesia » en ses expositions ; Notes.
Hors série 1 : La 560. VolksGrenadierDivision entre l’Our et l’Ourthe, in-4°.
¾ : Août 1914 : héros belges « à la chasse aux Uhlans » ; Un Houffalois prit part à la dernière charge de cavalerie belge ; Henri Sébald, brigadier au 23e Rgt de dragons français ; Le casque du Kaiser.

2005-XXX
1 : En bref ; Le Pays de Bastogne et la vallée de la Sûre à l’époque romaine ; Houffalize dans l’objectif d’un photographe tournaisien ; Dorothée, « la femme aux quat’maris » de La Roche.
Hors-série 2 : L’offensive des Ardennes à La Roche, vue par J. Lefèvre, in-4°.
2/3 : Testament de Jean Lambert de Roche à Frêne ; Les Germay de Lamormenil ; La croix de Jérusalem.
4 : Bataille des Ardennes, arrestation du bourgmestre Jean Orban de Xivry à La Roche.

2006-XXXI
1 : Les deux gisants de l’église Ste-Catherine à Houffalize.
2 : Pouvoir et résistance à la libération dans la région de Marche-en-Famenne (mai-déc. 1944).
3 : In Memoriam V. ALIÉ; Les arbalétriers de La Roche ; La révolution française dans nos régions, récit de P.L. Antoine, vicaire de Hives ; Les Luxembourgeois à La Roche (XVIIIe siècle).
4 : In Memoriam J. VERBRUGGHEN ; Autour de nos clocher ; L’ostensoir d’Ortho, souvenir ou légende, le Saceu ; Félicien Rops parcourt la vallée de l’Ourthe (septembre 1853) ; Conséquence inattendue de la guerre scolaire de 1878 : en 1908, incapacité d’un mayeur à régler un simple problème de nettoyage dans une école adoptée.

2007-XXXII
1 : Elisée Lemaire, éditeur à Houffalize.
2 et 3 : Hors-série 3 et 4 : Histoire de Houffalize telle qu’elle parut dans le Bulletin paroissial de 1931 à 1937, (2 vol. in-4°).
2 à 4 : Houffalize : les relations des religieux avec la société civile (1750-1760).

2008-XXXIII
1 : à paraître.

Liste des auteurs : ALIE, V.(†), BENOIT, G., BODELET, J.-M., BOSMANS J., BOURGUIGNON, M., CAHEN-DELHAYE, A., CAILLOUX, L., CARASSE, M., CLEMENT, J., COLLIGNON, A., DEBRUYNE, J., DENIS, Ed., DESERT, R., DISLAIRE, L., DUBRU, A., DUDANT, A., FESLER, R., GENON, C., GEORGES, M., GEORGES, P., GILLOTEAUX, G., GRAILET, L., GRATIA, H., GREENE, M., GUILLAUME, J., HURT, V., JASINSKI, M., KOCKEROLS, C., LASSANCE, W., LERUTH, O., LESAGE, L., MAHIN, A., MARQUET, L., MIGNOT, P., MOUREAU, A., NOLLOMONT, L., PAPELEUX, J. (†), PAQUAY, J., PINON, R., RENSON, P., TEURFS, C., TWIGG, B., VERBRUGGHEN, J. (†), WEBER J.-P.

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Le cercle SEGNIA :

rue de La Roche, 25
B-6660 Houffalize
Belgique

Sa bibliothèque : sur rendez-vous ou en principe le dimanche entre 11:00 et 12:00, 0032 61 28 84 72

Sa publication : abonnement annuel de 15,00€ minimum/an pour 4 fascicules.

Son compte : 000-0033691-32 (IBAN : BE90 0000 0336 9132, BIC : BPOTBE B1)

Président : R. Désert, à Liège
Secrétaire-trésorier : L. Nollomont, à Houffalize
Administrateurs : M. Caprasse, à Houffalize; A. Dudant, à Vielsalm; W. Georis, à Bruxelles; L. Graillet, à Liège et J. Paquay, à Nadrin

Segnia vous souhaite la bienvenue

Cercle d'Histoire et d'Archéologie SEGNIA asbl
Le cercle institué a pour objets la recherche et l'étude de l'histoire générale de la région, soit les bassins de l'Ourthe et avoisinants, la vulgarisation de cette histoire, la sauvegarde, la protection et la conservation de tous témoignages historiques de quelque nature qu'ils soient et ce par tous les moyens appropriés que l'association pourra mettre en oeuvre.
Mis à part les fouilles, notre association offre des visites guidées pour adultes et enfants (classes primaires ou secondaires) relatives à la ville de Houffalize, la villa gallo-romaine de Nadrin, le canal de Bernistap (canal Meuse/Moselle) ainsi que d'autres sites dans la proche région.
Dautre part, elle publie quatre fascicules par ans dont les articles traîtent de l'histoire locale, de généalogie, de numismatique ou de folklore. Cette revue est baptisée SEGNIA.
Dans la mesure de nos moyens, nous sommes à votre disposition :
Monsieur Luc Nollomont : 0032 61 28 84 72
Monsieur Marc Caprasse : 0032 497 77 91 12